Un formulaire qui peut sauver la vie des personnes âgées lors de « fugues »

Belgique -- NAMUR - Parmi les avancées de ce protocole, un formulaire détaillé sur les personnes âgées à remplir par la famille des résidents.
Les personnes âgées à peine parties, déjà retrouvées …
La procédure de recherche en cas de disparition d’une personne âgée va être plus efficace. Un protocole d’accord vient d’être signé pour la zone de Namur
Un papy ou une mamy qui perd la tête, cela peut arriver dans toutes les familles. Lorsque cette perte de facultés mentales entraîne des faits et gestes inquiétants, mieux vaut être vigilant. Une personne âgée qui quitte la maison de repos dans laquelle elle réside, cela arrive fréquemment. Sans savoir où elle va, sans repère. Un départ impromptu qui pose problème
En quatre ans, 786 disparitions inquiétantes ont été signalées à la police fédérale. Parmi elles, 10% étaient des personnes âgées. Parmi ces disparitions, 647 personnes ont été retrouvées vivantes contre 130 personnes décédées.
Sur Namur, depuis mars 2013, quatorze cas de disparitions inquiétantes ont été recensés. Deux se sont soldés par des décès. Des chiffres interpellants .
«Ces chiffres nous ont poussés à développer une synergie entre les institutions namuroises, la zone de police et le parquet histoire de gagner du temps», explique David Rimaux, commissaire à la cellule des personnes disparues à la police fédérale.
Le commissaire précise que les personnes âgées atteintes notamment de la maladie d’Alzheimer sont comme les enfants, imprévisibles.
«Parfois elles disparaissent au cœur de l’institution, dans la cave ou dans la garde-robe en pensant qu’elles sont dans leur lit. Parfois on les retrouve dans un abri de jardin ou couchées au bord d’une clôture dans un champ, incapables de penser à la contourner», continue le commissaire.
L’objectif désormais est de sensibiliser les institutions namuroises via notamment l’installation de caméras de surveillance. Elles sont également poussées à établir un plan précis du centre de soins, à compléter au préalable une fiche de recherche de personnes disparues et à prévenir la police maximum vingt minutes après avoir constaté la disparition en envoyant la fiche par mail ou fax.
Dernière étape, appeler la police locale qui envoie une équipe sur place pour débuter les recherches en collaboration avec le personnel de l’institution. «Ce protocole permettra de faire gagner à l’enquête une ou deux heures et parfois de sauver des vies», termine David Rimaux.
La ville de Namur est la deuxième ville wallonne à mettre en place ce nouveau processus de collaboration entre les services.
Anne-Catherine Prud’homme est directrice de la maison de repos les VII Voyes à Vedrin. La signature de ce protocole est pour elle une belle avancée. «C’est positif car désormais nous savons mieux vers qui nous tourner dès qu’une personne âgée disparaît car il y a une personne de référence qui coordonne les disparitions dans notre zone de police.»
À Namur, cette personne, c’est Jean Van Doninck. Depuis le mois de mars, c’est lui qui centralise les disparitions inquiétantes.
Selon : http://www.lavenir.net/
Les personnes âgées à peine parties, déjà retrouvées …
La procédure de recherche en cas de disparition d’une personne âgée va être plus efficace. Un protocole d’accord vient d’être signé pour la zone de Namur
Un papy ou une mamy qui perd la tête, cela peut arriver dans toutes les familles. Lorsque cette perte de facultés mentales entraîne des faits et gestes inquiétants, mieux vaut être vigilant. Une personne âgée qui quitte la maison de repos dans laquelle elle réside, cela arrive fréquemment. Sans savoir où elle va, sans repère. Un départ impromptu qui pose problème
En quatre ans, 786 disparitions inquiétantes ont été signalées à la police fédérale. Parmi elles, 10% étaient des personnes âgées. Parmi ces disparitions, 647 personnes ont été retrouvées vivantes contre 130 personnes décédées.
Sur Namur, depuis mars 2013, quatorze cas de disparitions inquiétantes ont été recensés. Deux se sont soldés par des décès. Des chiffres interpellants .
«Ces chiffres nous ont poussés à développer une synergie entre les institutions namuroises, la zone de police et le parquet histoire de gagner du temps», explique David Rimaux, commissaire à la cellule des personnes disparues à la police fédérale.
Le commissaire précise que les personnes âgées atteintes notamment de la maladie d’Alzheimer sont comme les enfants, imprévisibles.
«Parfois elles disparaissent au cœur de l’institution, dans la cave ou dans la garde-robe en pensant qu’elles sont dans leur lit. Parfois on les retrouve dans un abri de jardin ou couchées au bord d’une clôture dans un champ, incapables de penser à la contourner», continue le commissaire.
L’objectif désormais est de sensibiliser les institutions namuroises via notamment l’installation de caméras de surveillance. Elles sont également poussées à établir un plan précis du centre de soins, à compléter au préalable une fiche de recherche de personnes disparues et à prévenir la police maximum vingt minutes après avoir constaté la disparition en envoyant la fiche par mail ou fax.
Dernière étape, appeler la police locale qui envoie une équipe sur place pour débuter les recherches en collaboration avec le personnel de l’institution. «Ce protocole permettra de faire gagner à l’enquête une ou deux heures et parfois de sauver des vies», termine David Rimaux.
La ville de Namur est la deuxième ville wallonne à mettre en place ce nouveau processus de collaboration entre les services.
Anne-Catherine Prud’homme est directrice de la maison de repos les VII Voyes à Vedrin. La signature de ce protocole est pour elle une belle avancée. «C’est positif car désormais nous savons mieux vers qui nous tourner dès qu’une personne âgée disparaît car il y a une personne de référence qui coordonne les disparitions dans notre zone de police.»
À Namur, cette personne, c’est Jean Van Doninck. Depuis le mois de mars, c’est lui qui centralise les disparitions inquiétantes.
Selon : http://www.lavenir.net/



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Posté | Commentaire en débat |
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Walda Colette Dubuisson | Posté le: 04/03/2016 11:11 Mis à jour: 04/03/2016 11:11 |
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![]() Une région du cerveau appelée Locus Coeruleus, qui produit la noradrénaline, jouerait un rôle crucial dans l’apparition et le développement de la maladie d’Alzheimer.
C'est ce que révèle une récente étude menée par les chercheurs de l’université de Californie du Sud dont les résultats montrent que le Locus Coeruleus serait l’épicentre de la maladie. Cela fait plusieurs années que les scientifiques savent que le Locus Coeruleus est associé à la maladie d’Alzheimer, mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que c’est là que tout commence. Les protéines Tau sont particulièrement abondantes dans cette région du cerveau au début de l’âge adulte et des études ont prouvé qu’une accumulation de protéines Tau en nœud était un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Or, cette nouvelle étude montre que ce nœud se forme dans le Locus Coeruleus. De plus, selon de récentes études, le L.C. s’abime avec le manque de sommeil et un cerveau en manque de sommeil profond est plus vulnérable à la maladie d’Alzheimer. Enfin, les chercheurs de l’université de Californie du Sud ont pour la première fois montré qu’il existe un lien entre noradrénaline et dégénérescence. En effet, durant la maladie, la production noradrénaline baisse à mesure que le L.C. diminue. Selon la directrice de cette étude, Mara Mather, le fait d’être mentalement actif déclenche la production de noradrénaline. Garder son esprit occupé en lisant, en faisant des mots croisés, en résolvant des problèmes, pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Source : Mather M, et al. The Locus Coeruleus: Essential for Maintaining Cognitive Function and the Aging Brain. Trends in Cognitive Sciences, 2016. http://www.passeportsante.net/fr/ |
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Walda Colette Dubuisson | Posté le: 21/01/2015 15:18 Mis à jour: 21/01/2015 15:18 |
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![]() Après la zone de police de Gaume, l'automne dernier c'est au tour de la zone Famenne-Ardenne de signer avec les maisons de repos de son territoire, un protocole de collaboration pour mieux coordonner les recherches en cas de disparition de personnes âgées.
En cas de disparition d'un résident, le protocole prévoit que la maison de retraite concernée, prenne contact avec la police dans les vingt minutes suivant la constatation des faits. Les maisons de repos sont également invitées à compléter une fiche signalétique "recherche de personne disparue", afin de permettre à la police d'entamer les recherches le plus efficacement possible. http://www.rtbf.be/ |
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Walda Colette Dubuisson | Posté le: 24/09/2014 00:45 Mis à jour: 24/09/2014 00:45 |
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![]() A l’occasion de la Journée mondiale d’Alzheimer, le 21 septembre dernier, des personnalités se sont engagées aux côtés de l’association France Alzheimer en prêtant leur voix et leur image pour sensibiliser le grand public.
Chaque année dans l’Hexagone, 200 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, et près d’un million de personnes sont directement concernées par la cette maladie neuro-dégénérative. L’association France Alzheimer a lancé sa campagne « Des mots pour Alzheimer », à l’occasion de la Journée mondiale consacrée à cette maladie. Portée par sept personnalités, elle durera jusqu’au 10 octobre prochain. Dans plusieurs vidéos de près de 4 minutes chacune, l’animateur de télévision et de radio Pierre Bellemare, la chanteuse Julie Zenatti, le journaliste Alex Taylor, l’écrivaine Irène Frain, le chanteur Yoan Fréget, la comédienne Elisa Servier et l’acteur Edouard Collin, lisent des témoignages de patients ; autant de messages de soutien et d’espoir adressés aux familles concernées par cette maladie. |
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Walda Colette Dubuisson | Posté le: 22/09/2014 18:27 Mis à jour: 22/09/2014 18:27 |
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![]() Alzheimer, la lutte contre l’oubli
Le 21 septembre 2014, journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, est l’occasion de faire le point sur un fléau qui nous concerne tous. Alzheimer : le lien intergénérationnel est important L’accompagnement d’un patient Alzheimer est lourd de conséquences pour l’aidant (souvent le conjoint ou les enfants) : ses qualité et espérance de vie en sont diminuées. La perte d’autonomie du malade bouleverse la filiation : certains aidants (conjoint ou enfant) prennent le rôle du parent, d’autres (enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants) peuvent se sentir exclus du lien malade-aidant, mais aussi exclus de la lignée si le parent malade ne les reconnaît plus. Cela comporte deux risques majeurs intrinséquement liés. La rupture relationnelle avec le couple aidant-malade provoque son isolement social. Ce qui précipite ensuite l’évolution de la maladie et l’épuisement de l’aidant. Le lien intergénérationnel, son maintien et la souffrance de la descendance sont donc les thèmes de la journée mondiale 2014. La maladie d’Alzheimer ne fait pas qu’une victime ! Du conjoint aux petits-enfants, deux à quatre générations sont touchées. Trous de mémoire ? Bon à savoir Consultez votre médecin traitant ! Des tests très simples (Horloge, 5 mots, MMS) l’aideront à vous orienter si besoin vers une consultation spécialisée Mémoire. Pour en savoir plus, une association nationale : France Alzheimer Créée en 1985 à l’initiative de familles de malades et d’acteurs de santé, France Alzheimer est la seule association nationale reconnue d’utilité publique dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. Ses 4 objectifs : soutenir les malades et leur famille, faire avancer la recherche, agir auprès des pouvoirs publics et de l’opinion, former les aidants. L’association a notamment obtenu l’inscription de la maladie à la liste des 30 affections de longue durée (ALD) pour une prise en charge à 100%, et sa déclaration en Grande cause nationale en 2007. Association France Alzheimer et Maladies Apparentées 21 boulevard Montmartre, 75002 Paris. N° d’appel national : 0 811 112 112 (prix d’un appel local à partir d’un téléphone fixe) Site internet : www.francealzheimer.org |
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Walda Colette Dubuisson | Posté le: 09/06/2014 14:42 Mis à jour: 09/06/2014 14:48 |
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![]() Policier à la retraite, il pensait avoir tout vu, tout vécu, tout entendu au cours de sa carrière. Le meilleur comme le pire. Jamais cet habitant de Dombasle ne se serait douté qu’un jour il aurait eu à franchir la porte d’un poste de police, en civil, pour déposer plainte contre de tels faits. C’est chose faite depuis vendredi. « Maltraitance sur personne vulnérable ». La victime ? Sa propre mère. Une femme âgée de 89 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer et hospitalisée depuis six mois environs à l’Établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) du Centre hospitalier public de Saint-Nicolas-de-Port.
« En allant lui rendre visite, j’avais remarqué que ma mère présentait des bleus importants au niveau des mains et des avant-bras. J’ai interrogé le personnel à ce sujet et il m’a été répondu qu’elle devait certainement se cogner contre les montants du lit. Il est vrai que ma mère pouvait être agitée. Je me suis contenté de ces explications », explique l’ex policier, la gorge serrée. La nuit ou en journée, une sangle à scratchs maintient d’ailleurs Paulette (1) à son lit ou sur sa chaise pour lui éviter de chuter. Un dispositif de sécurité adapté, demandé par son fils et validé par le protocole médical. Aux antipodes des entraves artisanales confectionnées par deux suspectes et qui, chaque nuit de garde, crucifiaient la patiente à son lit. Dans le huis clos nocturne du bâtiment C de l’EHPAD public portois dédié aux soins de longue durée. Des gants jetables plaqués sur les avants bras scotchés, à l’adhésif, aux bords de lit. « Aujourd’hui, je comprends mieux d’où venaient ses blessures… », soupire son fils. Suspectes suspendues Une maltraitance constatée en flagrant délit le 28 mai, vers 23 h par un médecin et un cadre de santé. Le certificat médical établi ce jour-là ne mentionne « qu’une seule main entravée » et précise que « ce dispositif n’était pas prescrit et sa présence n’était pas tracée dans le dossier » de la patiente. Les faits ont été dénoncés à la direction de l’EHPAD. Les deux maltraitantes présumées ont aussitôt fait l’objet d’une mesure disciplinaire avec suspension à titre conservatoire le temps d’une enquête administrative. S’y ajoute désormais une procédure judiciaire qui devra faire toute la lumière sur ce dossier, après la plainte enregistrée par le commissariat de Dombasle. « D’après ce que je sais, c’est grâce à des signalements réalisés par le personnel de jour que la direction a pu mener son enquête et constater ce procédé d’un autre âge. Je remercie d’ailleurs les agents qui ont permis de stopper ces agissements ainsi que la direction qui a fait ce qu’elle avait à faire. Maman n’a plus toute sa tête. Elle ne marche pas, ne parle pas. Sinon elle aurait pu confier ses souffrances et son calvaire ». Et les larmes de sa mère versées sur le fauteuil d’une salle de repos baignée par le son d’une télévision qu’elle ne regarde plus, auraient alors peut-être pris du sens. « Oui, parfois je la trouvais en pleurs, sans savoir pourquoi ». Fracture du fémur Il n’a jamais su non plus réellement comment Paulette s’était fracturée le col du fémur alors qu’elle était déjà prise en charge au Centre hospitalier. Fragilité due à son âge ? Chute non déclarée ? « Un jour, je lui manipulais la jambe pour la repositionner dans son fauteuil et j’ai vu qu’elle souffrait. J’ai demandé son évacuation vers l’hôpital central de Nancy pour examens. C’est là qu’on a constaté les dégâts… Une fracture qui remontait à une dizaine de jours, selon le CHU. Ma mère a été opérée en urgence ». Reçu par la direction huit jours après ce qui peut être considéré comme un flagrant délit de maltraitance, le policier à la retraite espère que sa plainte puisse servir à d’autres. « Je ne supporte pas l’atteinte aux personnes vulnérables, qui plus est, sur ma propre mère », insiste-t-il. Il aimerait comprendre, aussi. « D’après ce que l’on m’a rapporté, ma mère a été entravée car il arrive que les gens présentant une pathologie similaire, arrachent leur couche au cours de la nuit. Les draps sont alors maculés et le personnel doit changer toute la literie. Une charge de travail supplémentaire… » Toujours hospitalisée dans le même service, Paulette va mieux, selon son fils. « Elle sourit davantage, désormais ». alain.thiesse@estrepublicain.fr :http://www.estrepublicain.fr |
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Walda Colette Dubuisson | Posté le: 18/03/2014 19:56 Mis à jour: 18/03/2014 19:56 |
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![]() « Il est devenu une autre personne » Cette phrase est prononcée régulièrement de la bouche des proches d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’important changement du lien avec le malade est en effet souvent douloureuse pour l’entourage. La démence engendrée par la maladie d’Alzheimer transforme de manière considérable le malade. Ce dernier avait sa propre personnalité, ses habitudes, son mode de vie et de ce fait une identité sociale singulière. La pathologie se caractérise par la survenue progressive de pertes de la mémoire, des changements de caractère et enfin du comportement. La famille a beaucoup de mal à reconnaître son parent « il est devenu une autre personne », répète-t-elle souvent. On peut dire qu’il y autant de maladies d’Alzheimer variées que de victimes. La cellule familiale souffre toujours de voir la santé de son parent se dégrader et devenir une personne quasi étrangère et « être déficitaire ». Le malade est en perdition au regard de la société aussi et de ce fait, peut traverser des phases de dépression. L’entourage se doit de l’encourager à rester socialement actif et à pratiquer des activités simples. Source: http://www.voixdespatients.fr/ |
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